LE VOYAGEUR INSOMNIAQUE: « Sur scène, Sandro Penna semble souvent pencher vers un côté sombre, avec des paroles de ci de là désabusées sur le monde littéraire dont il se tient volontiers à l’écart. Certains de ses vers témoignent d’ailleurs d’une certaine mélancolie face à la vie. » (Fabien Imhof, «La Pépinière»)
KLAUS NOMI PROJEKT: « Avec une telle déferlante, Cédric Leproust s’en donne à cœur joie. Le comédien est tour à tour colère, séduction, dégoût, scepticisme, provocation et jubilation. Même variété de tons chez Marc Berman, qui dialogue en musique avec le jeu théâtral. Sa partition, qui va du bruitisme aux mélodies les plus suaves, raconte bien les états d’âme et de corps de l’homme aux éclats de castrat. »(Marie-Pierre Genecand, «Le Temps»).
SANS PEAU : Une prison engourdie sous la neige et un havre de fortune pour qui a tout perdu. Deux enfermements parallèles. Samuel, le pyromane en cellule, reçoit les missives de sa victime mais n’y répond pas. Carlo, dont le passé a été «avalé par le feu», veut comprendre mais bientôt se raconte et confond Samuel avec Piero, ce fils qu’il n’a pu accepter. De cette correspondance à sens unique naît cependant un dialogue qui permet à chacun de trouver une issue. Réflexion sobre et juste sur la culpabilité et le pardon, la différence et son acceptation». (Philippe-Jean Catinchi, «Le Monde»)